Matériel – Amiga

Commodore Amiga 1000 – Juillet 1985

L’Amiga 1000 était le premier ordinateur personnel 16/32 bits de Commodore. L’Amiga 1000 était à base du processeur Motorola 68000 cadencé à 7,15 Mhz. Il était équipé de 256Ko de RAM, d’un lecteur de disquettes interne 3 pouces 1/2, de ports série, de ports joystick, d’une souris 2 boutons. L’Amiga 1000 se présentait sous la forme d’un boitier contenant l’unité centrale et le lecteur de disquette, et d’un clavier séparé.

L’Amiga 1000 était le précurseur de l’Amiga 500 et de l’Amiga 2000, qui eurent une diffusion à plus grande échelle.

Commodore Amiga 500 – Janvier 1987

L’Amiga 500 était une version grand public de l’Amiga 1000, designée principalement pour concurrencer l’Atari 520ST.

L’Amiga 500 était basé sur un processeur Motorola 68000 à 7,15 Mhz, et équipé de 512ko de RAM. Il était équipé en interne d’un lecteur de disquettes 3 pouces ½ (880 ko), et d’une souris. Contrairement à l’Amiga 1000, l’Amiga 500 contenait tous ses composants dans le même boitier (unité centrale, lecteur de disquette, clavier), comme l’Atari 520 ST.

L’Amiga 500 était capable d’afficher des résolutions de 320×256 en 32 couleurs parmi 4096, 640×256 en 16 couleurs parmi 4096 et 640×512 en 16 couleurs (entrelacé). Il était capable d’afficher jusqu’à 4094 couleurs simultanément en mode 320×256 pixels, avec des contraintes de proximité (mode HAM). Son processeur graphique était capable de générer facilement des animations (scrollings) grâce à une puce spécialisée, le copper. Il disposait également d’un chipset sonore très performant sur 4 voies.

L’Amiga 500 était fourni avec le système d’exploitation Amiga OS (1.2 puis 1.3). Contrairement à ses principaux concurrents, le système d’exploitation est chargeable depuis disquettes (il n’est pas en ROM). Il était également fourni avec Amiga BASIC comme langage de programmation.

L’Amiga 500 disposait d’une trappe de connexion permettant d’ajouter une extension mémoire (512 Ko de mémoire), ou un disque dur externe.

L’Amiga 500 disposait d’un large bibliothèque de logiciels : jeux vidéo, création vidéo – 2D, 3D – et sonore, capture vidéo via Genlock, démo making. Les logiciels exploitaient avant tout les possibilités graphiques de la machine, impressionnantes pour l’époque. L’Amiga est resté connu pour ses jeux avec scrolling horizontal sur plusieurs plans, ses logiciels de création 3D (Ray Tracing) et ses démo graphiques où des scrollings multi plans se mélaient à des modèles 3D et à une musique électronique multi-canaux.

Commodore Amiga 2000 – 1987

L’Amiga 2000 était la version professionnelle de l’Amiga 500.

Il disposait des mêmes caractéristiques techniques que l’Amiga 500, mais dans un boîtier externe. Le boîtier externe disposait également de 4 connecteurs au format ISA pour des cartes d’extension, comme un PC.

Amiga 3000 – Juin 1990

L’Amiga 3000 était une évolution de l’Amiga 500 et 2000. Il était équipé du processeur 32 bits Motorola 68030 à 16 ou 25 Mhz, d’un co-processeur mathématique 68881 ou 68882, et de 2Mo de RAM. l’Amiga 3000 était fourni au départ avec le Kickstart 1.3, puis avec le Kickstart 2.0 qui permettait de mieux tirer parti de son architecture 32 bits.

L’Amiga 3000 se présentait dans un boitier externe, comme l’Amiga 2000. Il était souvent fourni avec un disque dur interne.

C’est d’ailleurs à cette époque qu’Amiga devient une marque indépendante de Commodore.

Amiga 500+ – 1992

L’Amiga 500+ était une évolution de l’Amiga 500, incluant les nouvelles ROM Kickstart 2.0 (à la place des ROM Kickstart 1.3 pour l’Amiga 500). Il était fourni également avec le nouveau système d’exploitation, l’Amiga OS 2.04. Il diposait de 1Mo de RAM en standard. Le 500+ eut une durée de vie très limité, étant vite supplanté par l’Amiga 600, moins cher.

Amiga 600 – Mars 1992

L’Amiga 600 était une évolution de l’Amiga500+, dans un nouveau boîtier. Il reprenait les mêmes caractéristiques techniques de l’Amiga 500 et du 500+, avec le système d’exploitation Amiga OS 2.04. Il fut également vendu sous le modèle Amiga 600HD, avec un disque dur interne 2 pouces ½ de 20 ou 40 Mo.

Amiga 1200 – Octobre 1992

L’Amiga 1200 était la troisième génération de l’Amiga. Il était équipé en standard du processeur Motorola 68EC020, de 2Mo de RAM. Il est équipé du nouveau chipset AGA, permettant d’afficher des images 256 couleurs parmi une palette de 24bits (16 millions de couleurs). Ce chipset supportait une résolution jusqu’à 1280×512 pixels. Il proposait également le mode HAM-8 qui permet d’afficher 262144 couleurs simultanément (avec limitations de proximité comme pour le mode HAM). L’Amiga 1200 était vendu avec le système d’exploitation Amiga OS 3.0. L’Amiga 1200 pouvait être équipé d’un disque dur interne.

L’Amiga 1200 se présentait sous la forme d’un boitier unique, comme l’Amiga 500 ou l’Amiga 600.

Amiga 4000 – Avril 1993

L’Amiga 4000 était une évolution de l’Amiga 3000. Il est équipé du processeur Motorola 68EC030 à 25 Mhz, ou du processeur Motorola 68040 à 40 Mhz. Il était vendu avec 2 Mo de RAM, et le nouveau Chipset Graphique AGA, permettant d’afficher des images 256 couleurs parmi une palette de 24bits (16 millions de couleurs). Ce chipset supportait une résolution jusqu’à 1280×512 pixels. Il propose également le mode HAM-8 qui permet d’afficher 262144 couleurs simultanément (avec limitations de proximité comme pour le mode HAM). L’Amiga 4000 était vendu avec le système d’exploitation Amiga OS 3.0.

L’Amiga 4000 se présentait avec un boitier externe, comme l’Amiga 2000 et l’Amiga 3000.

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